90. Le poignard d'or

Alors qu’elle est au volant de sa voiture, tante Sidonie accroche accidentellement un piéton.  Alors qu’il gît sur le sol, tante Sidonie, Bob et Bobette décident de remettre le paquet à l’accidenté qui semble être un arabe.  Mais encore sous le choc, ce dernier balbutie quelques mots qui invitent nos amis à remettre le paquet à un certain Ahmed, à l’auberge du Croissant Rouge.  Pourtant, une fois sur place, à l’auberge, le dénommé Amhed s’enfuit à toute jambe lorsque nos amis demandent à lui parler.


De retour à l’hôpital, l’accidenté a lui aussi disparu.  Nos amis décident d’ouvrir le mystérieux paquet.  Il ne contient pas moins qu’un magnifique poignard incrusté de pierres précieuses et qui semble d’origine oriental.  Sur l’emballage, nos amis découvrent l’adresse d’un antiquaire : DN VASSITRIOS Arts orientaux.
Chez l’antiquaire, Sidonie négocie le prix du poignard pour l’anniversaire de Lambique.   Alors que le prix demandé par l’antiquaire est beaucoup trop élevé pour tante Sidonie, un mystérieux coup de fil donné lors de la négociation fait changer l’attitude de l’antiquaire qui consent à vendre le poignard au prix demandé par Sidonie.

Mais le poignard n’a pas encore révélé tous ses secrets.  Alors que Lambique découvre son cadeau,   il sort le poignard de sa gaine et là un parchemin qui y était caché révèle un inquiétant message : «
À tous les honorables. Le poignard d'or est signe de ma dignité. Je l'ai perdu puisque vous l'avez. Sans ce poignard de grandes calamités sur mon peuple nomade seront précipitées. Toi, étranger, si jamais tu le trouvais et tu serais honnête comme le matin le vent frais, je te supplie, rapporte le moi, le vénérable cheik Caram el Nuggah. ».

Tous les ingrédients sont en place.  Nos amis s’apprêtent à vivre une incroyable aventure, au Proche Orient, à la recherche du vénérable cheik Caram el Nuggah.